Jeu. 22 Oct, 11:01
Vous êtes freelance depuis peu ou depuis longtemps et vous vous interrogez sur votre impact écologique ? Vous avez raison ! La pollution numérique représente en effet une large part des émissions de CO2. Découvrez nos astuces à adopter dès maintenant pour contribuer à réduire votre impact au quotidien.
La pollution liée au numérique
En tant que freelance, nous sommes quasiment tous et toutes amené(e)s à utiliser quotidiennement de nombreux appareils électroniques. Tablette, pc portable, pc de bureau ou encore smartphone, on oublie parfois que la conception de ces objets du quotidien engendre une pollution numérique colossale, de l’utilisation des matières premières jusqu’à leur destruction ou leur recyclage !
Toute la chaîne de production de nos appareils indispensables dans notre vie de freelance génère des émissions de CO2 du fait de l’extraction des composants, mais aussi de leur transport et de la fabrication des pièces détachées.
En plus de représenter une pollution non négligeable au niveau mondial et local, on pense aussi moins souvent à l’aspect humain avec le travail des enfants ou des adultes dans des conditions déplorables, et à des salaires extrêmement bas. Une raison de plus de prendre conscience de notre impact et de mettre en place quelques réflexes simples pour essayer de le limiter au maximum dans notre vie d’entrepreneur(e) !
Selon l’ADEME, le secteur informatique est responsable d’environ 4% des émissions de gaz à effet de serre. Ce chiffre en constante augmentation s’explique par la hausse de notre consommation de données, notamment le streaming vidéo, et par le développement des images en très haute résolution.
Comment réduire son impact en tant que freelance ?
Limiter la fréquence de remplacement de nos appareils électroniques
Premier réflexe à mettre en place pour limiter notre impact en tant que freelance : réduire la fréquence de remplacement de nos appareils au maximum et mieux les choisir.
Même si l’on est tenté(e) de changer de smartphone ou d’opter pour le dernier pc portable, il faut essayer de se poser la question de savoir si l’on en a vraiment besoin. Ce réflexe est aussi valable dans notre vie de tous les jours, afin d’éviter la surconsommation.
Si le remplacement est nécessaire, privilégiez les appareils reconditionnés ou d’occasion, qui vous feront par la même occasion économiser quelques centaines d’euros. De nombreux sites offrent une deuxième vie aux appareils numériques, comme Backmarket par exemple.
En moyenne, on garde nos appareils numériques environ 2 ans. En augmentant leur durée de vie à 4 ans, on réduirait déjà de 50% notre impact écologique !
Adopter un moteur de recherche à impact positif
Connaissez-vous Ecosia, Ecogine ou encore Lilo ? Ces moteurs de recherche alternatifs offrent la possibilité de compenser les dépenses d’énergie émises par les serveurs à chaque fois que vous réalisez une recherche sur internet.
Le premier geste à adopter est déjà de limiter au maximum le nombre de requêtes pour éviter de consommer du débit.
Ecosia promet de reverser 80% de ses revenus publicitaires à des projets de reforestation, et est alimenté à 200% par des énergies renouvelables. Lilo va plus loin en vous donnant l’opportunité de pouvoir choisir les projets solidaires qui vous tiennent à coeur. Quant à Ecogine, ce moteur de recherche français finance des associations à visée environnementale en reversant ses revenus publicitaires.
Réduire le poids de notre site internet
Comme nous l’avons fait sur MetaStrat, vous pouvez également concevoir de façon plus “verte” votre site internet pour présenter votre activité de freelance.
Plus un site est lourd, plus il nécessite d’énergie. La vitesse d’un site est aussi un critère de plus en plus pris en compte par notre ami Google pour le référencement... une autre bonne raison d’y faire attention !
Si vous n’êtes pas développeur, vous pouvez tout de même agir pour limiter le poids de votre site web. Réduisez par exemple la taille et le poids des images, le nombre d’extensions installées et évitez au maximum l’ajout de vidéos.
Faire un nettoyage régulier de sa boîte mail
Avez-vous déjà compté combien vous recevez de newsletters et d’e-mails promotionnels chaque jour, que vous n’ouvrez même pas ? En tant que freelance, on possède au moins 2 boites mail, ce qui multiplie encore plus le nombre d’emails que l’on reçoit quotidiennement.
Un mail produit entre 0,3 et 4g de CO2, selon sa longueur, le nombre d’images et de pièces jointes qu’il contient. Faire un grand nettoyage de sa boîte mail une fois par mois permet de réduire leur stockage sur les serveurs, en plus de nous faire gagner du temps. Supprimez donc régulièrement les e-mails inutiles, désinscrivez-vous des newsletters que vous ne lisez jamais avec un outil comme Cleanfox.io, limitez la taille des pièces jointes que vous envoyez et supprimez les images de votre signature mail pour faire baisser votre impact.
N’imprimez que le strict nécessaire
Autre réflexe que l’on peut mettre en place pour limiter son impact en tant que freelance : n’imprimer que les documents importants, et opter pour une impression recto-verso en mode brouillon pour limiter l’encre et le papier utilisé, que l’on choisira de préférence labellisé FSC. On peut aussi acheter des cartouches recyclables, ou à encre végétale.
Si ces quelques bonnes habitudes ne bouleversent pas trop votre quotidien de freelance et peuvent paraître anodines, elles peuvent faire la différence à long terme et collectivement. Pour aller plus loin, optez pour une démarche globale : essayez de déconnecter au maximum pendant vos temps de pauses, et veillez à bien éteindre et débrancher tous vos appareils numériques une fois utilisés.
Et vous, quelles sont vos astuces pour limiter votre impact dans votre vie de freelance ? N’hésitez pas à nous les partager !
Article rédigé par :
Sabrina Pierron
Consultante SEO